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5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 04:40

Accidents domestiques.

 

Bonjour.

 

06-02/13 banque universelle.

 

LA BANQUE...

Imaginez que chaque matin, une banque vous ouvre un compte de 86400 €

Simplement, il y a deux règles à respecter.

La première règle est que tout ce que vous n'avez pas dépensé dans la journée vous est enlevé le soir. Vous ne pouvez pas tricher, ne pouvez pas virer cet argent sur un autre compte, ne pouvez que le dépenser mais chaque matin au réveil, la banque vous rouvre un nouveau compte, avec à nouveau 86400 € pour la journée.

Deuxième règle :

La banque peut interrompre ce "jeu" sans préavis ; à n'importe quel moment elle peut vous dire que c'est fini, qu'elle ferme le compte et qu'il n'y en aura pas d'autre. Que feriez-vous ? A mon avis, vous dépenseriez chaque euro à vous faire plaisir, et à offrir quantité de cadeaux aux gens que vous aimez. Vous feriez en sorte d'utiliser chaque euro pour apporter du bonheur dans votre vie et dans celle de ceux qui vous entourent.

Cette banque magique, nous l'avons tous, c'est le temps !

Chaque matin, au réveil, nous sommes crédités de 86400 secondes de vie pour la journée, et lorsque nous nous endormons le soir, il n'y a pas de report.

Ce qui n'a pas été vécu dans la journée est perdu, hier vient de passer.

Chaque matin, cette magie recommence. Nous jouons avec cette règle incontournable : la banque peut fermer notre compte à n'importe quel moment, sans aucun préavis ; à tout moment, la vie peut s'arrêter. Alors qu'en faisons-nous de nos 86400 secondes quotidiennes ?

"La vie est courte, même pour ceux qui passent leur temps à la trouver longue"…

... alors profitez-en !

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5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 04:03

Accidents domestiques.

 

Bonjour.

 

06-01/13 médicaments dangereux. 

 

Source : www.ipreunion.com - Publié le 05/02/2013 à 05h45

Santé - Mise en garde du magazine médical "Prescrire"70 médicaments sont "plus dangereux qu’utiles"

Le Médiator et la pilule de 3e génération ont relancé la défiance à l’encontre des médicaments. Mais ils ne seraient que l’arbre qui cache la forêt selon la revue médicale Prescrire, qui, dans son numéro de février, dresse une liste des médicaments "plus dangereux qu’utiles". Elle demande leur retrait du marché en raison des risques sanitaires "disproportionnés" qu’ils représentent par rapport aux bénéfices apportés.

"Trop de médicaments à balance bénéfices-risques défavorable sont commercialisés", constate Prescrire, qui publie une liste de médicaments à écarter des soins d’après une base d’analyses publiées dans la revue de 2010 à 2012. Des médicaments "à remplacer par de meilleures solutions, en attendant que les autorités de santé les retirent du marché", note Prescrire.

"Certains sont nouveaux, d'autres sont plus ou moins anciens mais encore autorisés, disponibles, et promus", souligne la revue indépendante. Cette liste, dont la publication a été saluée par la ministre de la Santé, met au jour "les données en défaveur des médicaments et les mises en garde contre les médicaments dépassés, peu audibles, noyées dans le flot de la promotion".

Ce ne sont pas moins de 70 médicaments qui sont dans le collimateur de Prescrire. Des anti-douleurs connus (Nexen, Ketum, Feldène, Percutalgine), des médicaments prescrits en neurologie (Sibelium, Avlocardyl, Tasmar), des produits utilisés en cardiologie (14 produits comme le Razilez et Lipanthyl), des médicaments pour le sevrage anti-tabac (Zyban, Champix), et des produits prescrits en psychiatrie (Valdoxan, Stablon, Cymbalta), en pneumologie (Vectarion, Thiovalone), en gastro-entérologie (Motilium, Resolor), et dans le domaine de l'allergologie (Protopic, Primalan, Phenergan), note le site Atlantico.fr.

Selon Prescrire, "les patients et soignants ont intérêt à réviser les traitements en cours, à écarter ces médicaments plus dangereux qu'utiles, et à préférer les traitements éprouvés".

A noter que plusieurs des produits ciblés par Prescrire avaient déjà été placés "sous surveillance renforcée" par l'agence nationale de sécurité du médicament. 

La liste des médicaments "plus dangeureux qu'utiles est à télécharger sur le site de la revue Prescrire sous le titre : "pour mieux soigner des médicaments à écarter"
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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 05:16

Accidents domestiques.

 

Bonjour.

 

05-02/13 électricité.

 

17 janvier 2013.(Promotélec)

Un logement sur quatre a une installation électrique à risque... et la vôtre ?

C’est en hiver que les installations électriques sont les plus sollicitées et qu'arrive la plupart des incidents ou incendies. C'est pourquoi l'association Promotelec vous propose le Sécuri Quiz.

la-securite-electrique-en-10-questions

Cliquez pour commencer le securi quiz

De quoi se compose mon installation électrique ? Mon logement est-il dangereux ?

Les 10 règles de bonne utilisation de votre installation électrique

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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 05:23

Accidents domestiques.

 

Bonjour.

 

05-02/13 2013 année accidents domestiques ?

Toutes les trois minutes, un accident domestique grave se produit

Créé le 05/11/2012 à 09h08 - Mis à jour le 05/11/2012 à 12h51

Un accident domestique se produit toutes les 3 minutes

Un accident domestique se produit toutes les 3 minutes / DR

C'est un crime d'alarme lancé par les associations. Brûlures, intoxications, noyades... les accidents domestiques font 19.000 morts par an en France. C'est cinq fois plus que les accidents de la route. Ces catastrophes de la vie quotidienne font également 4,5 millions de blessés par an. On en parle peu, et pourtant, ce sont des drames qui frappent des familles, des vies fauchées, brisées en un instant. Un accident grave se produit toutes les 3 minutes. Ecouter     Armelle Lévy | 05/11/2012 - 06h24 écouter "RTL Conso Matin" : 2013, année de lutte contre les accidents de la vie courante Un collectif de 50 associations, dont la Croix Rouge, souhaite que 2013 soit labellisé année de lutte contre les accidents de la vie courante. Tony Cousin | 05/11/2012 - 12h47 écouter Comment rendre son habitat plus sûr ? voici quelques conseils de bon sens Cinquante associations demandent au Premier Ministre de faire des accidents domestiques la grande cause nationale 2013. Cela permettrait d'éviter les catastrophes, avec une vraie campagne de prévention à la radio et à la télévision, orchestrée par les pouvoirs publics.

Cela s'est déjà fait il y a quelques années : on nous demandait de ranger les produits toxiques dans les placards, de bien les fermer pour que les enfants ne s'intoxiquent pas, ou de tourner vers le mur les manches des casseroles sur le feu pour que les enfants ne s'ébouillantent pas.

Il serait possible d'imaginer des messages très simples, par exemple : "passé un certaine âge, évitez d'avoir des tapis chez vous pour ne pas vous prendre les pieds dedans", ou "mettez un petit scotch sur les baies vitrées pour ne pas passser à travers".

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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 05:11

Accidents domestiques.

 

Bonjour.

 

05-01/13 dengue +.

 

(passeportsante.net)

Gros progrès dans la lutte contre les maladies tropicales
16-01-2013

De gros progrès ont été réalisés ces dernières années dans la lutte contre les "maladies tropicales négligées", mais la dengue connait une progression inquiétante et tue plusieurs milliers de personnes chaque année, selon un rapport de l'Organisation mondiale de la santé publié mercredi.

"L'OMS a relevé des progrès sans précédent contre 17 maladies tropicales négligées (neglected tropical diseases - NTD) , grâce à une nouvelle stratégie globale, une fourniture régulière de médicaments de qualité et au coût surveillé et au soutien de nombreux partenaires", indique le rapport.

Deux de ces maladies devraient être éradiquées prochainement; la dracunculose, ou maladie du ver de Guinée, en 2015 et le pian, une maladie de la peau et des articulations transmise par bactérie, en 2020, estimé l'OMS.

Quelque 1 milliard de personnes dans le monde sont touchées par ces 17 maladies tropicales.

Le rapport, dont la première édition a été publiée en 2010, fixe également des objectifs d'élimination pour 5 maladies, et des objectifs de mises sous contrôle pour 9 autres d'ici 2020.

"Avec cette nouvelle phase dans le combat contre ces maladies, nous progressons dans la voie d'une couverture santé universelle", a déclaré le Dr Margaret Chan, directrice générale de l'OMS.

Selon elle, le principal défi à présent est l'accès au médicament pour "les gens qui en ont besoin, au moment où il le faut".

L'industrie pharmaceutique a fait don de lots importants de médicaments, a encore relevé l'OMC.

En 2010, quelque 711 millions de personnes ont reçu un traitement pour au moins 4 maladies, à titre préventif. Il s'agit de la filariose lymphatique, de l'onchocercose (cécité des rivières), de la schistosomiase, et des helminthiases transmises par le sol.

Durant les 5 prochaines années, l'OMS s'est fixée pour objectif de traiter 235 millions de personnes contre le schistosomiase.

Concernant la maladie du ver de Guinée, l'OMS indique qu'il n'y a eu que 521 cas répertoriés entre janvier et septembre 2012, soit deux fois moins que que durant la même période de 2011.

De même, la maladie du sommeil (trypanosomiase) a touché moins de 7.000 personnes en 2011, contre plus de 30.000 cas par an au début des années 2000.

La rage a été éliminée dans plusieurs pays, et l'OMS a pour objectif de l'éliminer complètement d'ici 2020.

Les experts de l'OMS ont cependant relevé que la dengue progresse de manière inquiétante, en raison du changement climatique, et des grands mouvements de population.

En 2012, la dengue a été la maladie virale qui a le plus progressé dans le monde. Son incidence a été multipliée par 30 au cours des 50 dernières années.

Selon l'OMS, quelque 2 millions de cas de dengue par an ont été répertoriés par 100 pays au cours des deux dernières années, causant entre 5.000 et 6.000 morts.

Au cours d'une conférence de presse à Genève, le Dr Raman Velayudhan de l'OMS a estimé que la dengue était globalement sous-évaluée dans le monde. Selon lui, il y aurait 50 millions de cas dans le monde par an, et plus de 20.000 morts.



© 2013 Relaxnews
Crédits photo : Dark Raptor/shutterstock.com
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27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 08:10

Accidents domestiques.

 

Bonjour.

 

04-14/13 rappel.

 

Je suis jeanjean1104;

 

Votre ingénieur conseils, spécialiste des accidents domestiques.

 

Je suis à votre service pour vous informer des risques d'accidents domestiques et chercher avec vous les moyens de les éviter.

 

Et aussi mettre gratuitement vos informations de publications ou de manifestations à la portée du plus grand nombre.

 

Vos actions, vous y croyez?

 

Alors, ne prêchez pas dans le vide!

 

Faites les connaître.

 

Si vous prévoyez d'organiser un séminaire, des cours, une journée portes ouvertes ou tout autre événement se rapportant aux accidents domestiques, contactez-moi par email (jean.duperey@wanadoo.fr) 15 jours à l'avance pour que je répercute vos informations en temps voulu.

 

Les dissertations, les études, thèses et autres écrits seront aussi le bien venu. 

Il est grand temps que les intéressés ne perdent plus temps et patience à rechercher des informations sur les accidents domestiques en fouillant désespérément le net.

 

Profitez-en, c'est gratuit.

 

Votre ingénieur conseils

 

Jeanjean1104

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27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 08:05

Accidents domestiques.

 

Bonjour.

 

04-13/13 ail.

Ail

Ail



Noms communs : ail cultivé, ail à tige tendre, ail à tige dure, ail à bâton.
Nom botanique :
Allium sativum, famille des alliacées ou des liliacées.

Parties utilisées : bulbes.
Habitat et origine :
L'ail est une plante cultivée dont on ne trouve plus de spécimens à l'état sauvage. De plus, sa reproduction est strictement végétative. En effet, aussi loin qu'on puisse remonter dans l'histoire, la plante ne produit pas de fleurs au sens botanique et, par conséquent, ne se reproduit plus de façon sexuée depuis des millénaires. Chaque nouvelle plante est en fait un clone de quelque parent dont l'origine se perd dans la nuit des temps. De même, on ignore quelles furent exactement les plantes sauvages qui donnèrent un jour naissance à cette espèce. Les experts en la matière croient que la plante apparut aux alentours de la mer Caspienne, dans une région allant du Caucase aux frontières chinoises, il y a environ 10 000 ans. De nos jours, on la cultive partout et elle s'est adaptée aussi bien à la Sibérie qu'à la Polynésie.
Noms anglais :
garlic, softneck garlic, hardneck garlic.
Nom chinois :
Da suan.

Indications

Efficacité possible

Abaisser très légèrement la tension artérielle.

Voir la légende des symboles

Efficacité incertaine

Réduire certains facteurs de maladies cardiovasculaires : lipides sanguins, agrégation plaquettaire, diabète.
Diminuer les risques de récidive en cas de troubles cardiaques.
Prévenir certains cancers.

Usage reconnu

Contribuer à :

-réduire les taux de lipides sanguins et la tension artérielle;
- prévenir les troubles cardiovasculaires liés au vieillissement et à l'athérosclérose;
- améliorer la circulation périphérique.
Traiter les infections des voies respiratoires.

Usage traditionnel

Combattre les infections de toutes sortes, tant internes qu'externes;
Chasser les parasites (tiques et vers).

Posologie de l’ail

Par voie interne

Réduction des taux de lipides sanguins, de l’hypertension modérée et prévention de l'athérosclérose (comme adjuvant à long terme aux mesures alimentaires)

  • Ail frais. Consommer de 1 à 2 gousses (de 4 g à 8 g) par jour.
  • Ail séché. Prendre de 0,5 g à 1 g par jour.
  • Extrait normalisé (1,3 % d'allicine, soit de 3,6 mg à 5,4 mg d'allicine par gramme de poudre). Prendre de 200 mg à 400 mg, 3 fois par jour.
  • Ail vieilli. Prendre de 600 mg à 900 mg par jour. Notez qu'au cours de certaines études, on a utilisé jusqu'à 7,2 g par jour.
  • Huile d'ail (distillation à la vapeur d'eau). Prendre de 5 mg à 8 mg par jour.

Infections des voies respiratoires (rhume, toux)

  • Ail frais. Consommer environ 4 gousses d'ail (16 g) par jour.
  • Ail séché. Prendre de 2 g à 4 g, 3 fois par jour.
  • Teinture (1:5, 45 % éthanol). Prendre de 2 ml à 4 ml, 3 fois par jour.
  • Extrait normalisé (1,3 % d'allicine). Prendre de 800 mg à 1 600 mg, 3 fois par jour.

Par voie externe

Infections fongiques (pied d'athlète, etc.)

  • On trouve dans le commerce des crèmes ou des gels à base d'ajoène, un des ingrédients de l'ail (concentration de 0,4 % à 1 %). On peut également utiliser le bulbe coupé et broyé, mais l'ail cru peut irriter la peau et les muqueuses et provoquer des réactions allergiques.

Historique de l’ail

L'aire d'origine présumée de l'ail est située aux confins de la Russie, de la Chine, de l'Inde et du Moyen-Orient. De ces territoires occupés par des peuples nomades il y a environ 10 000 ans, le précieux bulbe migra progressivement. D’abord vers l'Extrême-Orient, l'Arabie, puis l'Égypte et le Bassin méditerranéen (Grèce, Rome, etc.) au gré des grandes routes commerciales et des campagnes militaires visant à les contrôler. L’ail est sans doute l'un des légumes les plus anciennement cultivés par les humains qui, depuis des temps immémoriaux, s'en sont servi aussi bien pour se soigner que pour se nourrir.

On raconte que les esclaves oeuvrant à la construction des pyramides d'Égypte avaient cessé de travailler en signe de protestation : on avait coupé leurs rations d'ail qui, pensait-on, leur procurait la résistance nécessaire pour accomplir leur dur labeur. Un papyrus égyptien datant de l'an 1550 avant notre ère mentionnait que l'ail était excellent pour combattre l'hypertension artérielle, les tumeurs et les parasites. Chez les anciens Grecs, chez les Romains, en Inde, en Chine et au Japon, on attribuait au bulbe des vertus toniques, cardiovasculaires, anti-infectieuses et antitumeur.

Louis Pasteur fut l'un des premiers à démontrer que l'ail pouvait détruire des bactéries. En 1916, le gouvernement anglais demandait à la population de lui fournir quantité de bulbes d'ail pour répondre aux besoins médicaux de son armée en guerre. Durant la Seconde Guerre mondiale, l'armée russe eut recours à l'ail lorsqu'elle vint à manquer de pénicilline.

La légende de Dracula aurait été inspirée par une rare maladie, la porphyrie, une défaillance du métabolisme du sang qui rend le patient hypersensible à la lumière et dont l'ail peut exacerber les symptômes. On sait par ailleurs que l'ingestion d'ail peut chasser certains parasites qui sucent le sang, comme la tique. Tous les éléments de la légende sont donc présents.

Recherches sur l’ail

Au cours des dernières décennies, les chercheurs ont publié plus de 2 000 recherches scientifiques portant sur le potentiel thérapeutique de l'ail. En raison de l'ampleur exceptionnelle de ce corpus d'études, les notes bibliographiques de la présente section se limitent à quelques exemples.

L’ail contient plusieurs ingrédients actifs. Les principaux sont des composés sulfurés qui sont libérés lorsque l’ail est coupé, broyé ou écrasé. Pour en savoir plus sur ces composés consulter notre fiche Ail dans la section Nutrition. Pour en savoir plus sur l’allicine, voir la section Sur les tablettes, à la fin de cette fiche.

Protection cardiovasculaire

L’ail a fait l’objet de nombreuses études destinées à vérifier ses usages traditionnels reliés à la santé du système cardiovasculaire. Dans l’ensemble, même si des essais ont été concluants, leurs résultats ont été au mieux modestes et la méthodologie de plusieurs d’entre eux a été jugée faible1. De plus, les essais ont été hétérogènes, c’est-à-dire que, par exemple, leur durée, leurs sujets et le type de suppléments utilisés ont beaucoup varié. Il est donc difficile de conclure de façon claire à l’efficacité clinique de l’ail. Voir L’avis de notre pharmacien à ce sujet.

Efficacité possibleHypertension artérielle. L'Organisation mondiale de la Santé indique que l'ail peut être utile en cas d’hypertension modérée. Les auteurs de 2 méta-analyses concluent que l'ail peut effectivement réduire la tension artérielle chez des sujets hypertendus, mais de façon très modeste2,3.

Efficacité incertaineHyperlipidémie. Un haut taux sanguin de cholestérol et de triglycérides constitue un facteur de risque de maladies cardiovasculaires. Malgré des résultats encourageants jusqu’en 19954-7, l’effet des suppléments d’ail sur les taux de lipides sanguins chez l’humain s’est révélé, au mieux, modeste (de 4 % à 6 % de diminution)7. Les auteurs de plusieurs synthèses considèrent donc l’effet de l’ail non significatif sur le plan clinique7-11. De plus, la plupart des essais publiés après 1995 ont été non concluants.

La méta-analyse la plus récente (avril 2009) s’est penchée sur 13 essais à double insu avec placebo de bonne qualité. Dans l’ensemble, les données sont non concluantes, en ce qui concerne l’effet des extraits d’ail sur le taux de cholestérol12. Cette méta-analyse inclut notamment une étude effectuée aux États-Unis auprès de 192 sujets et publiée en 2007. Après 24 semaines de traitement, les résultats se sont avérés négatifs, malgré un dosage plus élevé que celui testé au cours des essais précédents13 (voir notre nouvelle L'ail ne réduirait pas le mauvais cholestérol pour en savoir plus).

Un essai plus récent a été effectué en Russie auprès de 42 hommes souffrant d’hypercholestérolémie : la prise d’un supplément d’ail durant 12 semaines a réduit très légèrement le taux de cholestérol des participants14.

Efficacité incertaineAthérosclérose. Une synthèse publiée en 2001 a porté sur 10 essais. Les auteurs ont relevé que l’ail, sous forme de supplément, réduit légèrement l’agrégation plaquettaire, mais que son effet sur d’autres facteurs de l’athérosclérose n’est pas clair (viscosité du sang et formation de caillots)1. Deux essais non recensés dans cette synthèse indiquent qu’un extrait d’ail vieilli a contré l’agrégation plaquettaire provoquée artificiellement15,16.

Efficacité incertaineDiabète. Bien que des essais sur les animaux indiquent que les suppléments d’ail peuvent avoir un effet hypoglycémiant, dans l’ensemble, les données issues d’essais sur les humains sont non concluantes4,9,10. Cependant, selon des chercheurs chinois, l’ail a des effets antioxydants, anti-inflammatoires et empêche ou réduit la glycation, ce qui en fait un agent intéressant pour ralentir la progression des complications du diabète17. Un essai préliminaire indique également qu’un extrait d’ail spécifique (Allicor®) a eu des effets bénéfiques sur la fructosamine18, une mesure sanguine qui permet d’évaluer le contrôle du diabète au cours des 2 à 3 dernières semaines.

Efficacité incertainePrévention d’une récidive de crise cardiaque. En 1989, des chercheurs allemands ont publié les résultats d’un essai mené durant 3 ans auprès de 432 sujets ayant déjà subi une attaque cardiaque. Les sujets ayant pris un extrait d’ail étaient moins susceptibles de subir une seconde attaque et leur taux de survie a été 50 % plus élevé que celui du groupe témoin19. Cependant, la qualité méthodologique de cette étude est faible et l’analyse statistique des résultats n’est pas claire20.

Efficacité incertaine Prévention du cancer. De nombreux essais in vitro et sur des animaux indiquent que les composés sulfurés de l’ail peuvent avoir un effet anticancer21,22. Au cours des années 1990, plusieurs études épidémiologiques ont établi un lien inverse entre la consommation d'alliacées (ail, oignon, poireau, etc.) et l’incidence de certains types de cancers (estomac, colorectal, prostate, etc.)23-27. Cependant, les données cliniques ne sont pas suffisantes pour conclure que l’ail peut réduire le risque de cancer chez l’humain9,28.

Les données épidémiologiques les plus convaincantes concernent la prévention du cancer colorectal29, même si elles n’ont pas toutes établi de corrélation entre ce type de cancer et la consommation alimentaired’ail30. Certaines données, plus limitées, pointent également vers un possible effet préventif de l’ail contre le cancer de la prostate, de l’oesophage, du larynx, de la bouche, du rein et de l’ovaire30.

Usage reconnu La Commission E, l’ESCOP et l'Organisation mondiale de la Santé reconnaissent l'usage de l'ail comme adjuvant aux mesures alimentaires contre l'hyperlipidémie et en prévention des troubles vasculaires liés au vieillissement (athérosclérose). L'ESCOP reconnaît aussi son usage pour rétablir une bonne circulation sanguine en cas d'insuffisance circulatoire périphérique.

Usage reconnuInfections respiratoires. L'ESCOP reconnaît l’usage de l’ail pour traiter les infections des voies respiratoires. À ce jour, les quelques essais cliniques publiés sont insuffisants pour établir l’efficacité des suppléments d’ail31. Un essai de bonne qualité publié en 2001 a toutefois donné de bons résultats. Parmi les 146 sujets traités, ceux qui ont pris 1 capsule d'ail durant 12 semaines (entre les mois de novembre et février) ont eu moins de rhumes que ceux du groupe placebo. De plus, lorsqu'ils étaient enrhumés, leurs symptômes se résorbaient plus rapidement32. Une étude menée en Russie auprès de 41 enfants a également donné des résultats positifs33, mais sa méthodologie manquait de rigueur20.

Usage traditionnelInfections diverses. Les propriétés antibactériennes et antifongiques de l'ail sont bien connues34. Au cours de divers essais, on a administré de l’ail à des sujets souffrant de gastroentérite, de pneumonie, de gingivite, etc.35 Des études cliniques plus récentes tendent à confirmer les propriétés antifongiques de l'ail en application topique contre le pied d’athlète36-38. Au chapitre du Candida albicans, il n'y a pour l'instant que des études in vitro39-42.

Précautions

Contre-indications
  • Aucune connue, sauf peut-être pour les personnes atteintes de porphyrie, une maladie très rare du métabolisme sanguin (voir Historique).
  • On recommande cependant d'éviter de consommer d'importantes quantités d'ail (aliment ou suppléments) avant et après une intervention chirurgicale en raison de ses effets anticoagulants qui pourraient augmenter les saignements. Aux doses alimentaires habituelles (4 g par jour), l’ail ne présente cependant pas de danger avant une opération43.
Effets indésirables
  • Légers malaises gastro-intestinaux occasionnels à la suite d'une forte consommation d'ail.
  • Certaines personnes peuvent avoir de la difficulté à digérer l’ail cru.
  • Possibles réactions de la peau ou des muqueuses résultant de l'application topique d'ail frais.
  • L'haleine du mangeur d'ail dégage des effluves qui ne sont pas toujours appréciés. La consommation régulière d'ail favorise la formation d'enzymes qui aident à minimiser ces effluves. Manger du persil frais aide également à réduire la mauvaise haleine.

Interactions

Avec des plantes ou des suppléments
  • Les effets de l'ail pourraient s'ajouter à ceux d'autres plantes ou suppléments qui éclaircissent le sang ou qui ont des effets anticoagulants.
Avec des médicaments
  • Les effets des suppléments d’ail pourraient s'ajouter à ceux des médicaments qui éclaircissent le sang ou qui ont des effets anticoagulants. Chez des sujets en bonne santé, l’ail n’a cependant pas interagi avec la warfarine44.

L’avis de notre pharmacien

Effets modestes, mais nombreux

Bien que les effets de l’ail soient modestes, ils sont multiples. Comme il touche tous les facteurs de risque cardiovasculaire, il constitue un traitement complémentaire intéressant chez les personnes touchées. Voilà pourquoi la Commission E, l’ESCOP et l'Organisation mondiale de la Santé le reconnaissent comme un traitement adjuvant en cas d'hyperlipidémie et d'athérosclérose. Il a également le potentiel de ralentir la progression des complications du diabète, un autre facteur de risque de maladies cardiovasculaires.

Les points importants à retenir dans l’usage de l’ail sont la dose et la régularité. Comme mentionné dans la fiche, il faut choisir soit un produit normalisé en alliine ou en allicine, soit l’ail vieilli. Il faut en consommer tous les jours. L’usage occasionnel ne confère pas de résultats. Les résultats intéressants dans la prévention des maladies cardiovasculaires apparaissent après plusieurs mois.

La consommation d’ail alimentaire est aussi recommandée. C’est un aliment santé incontournable. Par contre, pour avoir un effet thérapeutique tangible, il faut en manger beaucoup, soit une gousse et plus par jour, ce qui peut être difficile à faire de façon continue.

Jean-Yves Dionne, pharmacien
septembre 2009

Sur les tablettes

Les recherches ayant permis de déterminer que l'allicine était l'un des principaux composants auxquels on pouvait attribuer certains des effets thérapeutiques des bulbes d'ail et de leurs dérivés, les fabricants offrent de plus en plus des suppléments à base d'extrait d'ail normalisé en allicine.

En fait, la plupart du temps, ce qui est normalisé dans ces produits, c'est la teneur en alliine. En effet, le bulbe d'ail tel quel ne renferme pas d'allicine. L’allicine est un composé très instable qui se forme lorsque l'alliine entre en contact avec un enzyme, l'allinase. Ceci se produit lorsque l'ail est broyé ou coupé.

Plutôt que de parler d'un extrait normalisé en allicine, on devrait donc dire qu'il s'agit d'un extrait dont le potentiel d'allicine est normalisé. Ainsi, un produit contenant 1,3 % d'alliine devrait normalement procurer une bonne dose d'allicine, pourvu que le fabricant se soit assuré que l'allinase, naturellement présente dans le bulbe, est bien préservée dans l'extrait de manière à être libérée au moment voulu pour permettre la production d'allicine.

De même, l'emploi de comprimés à enrobage entérosoluble favorise la formation d'allicine dans les intestins plutôt que dans l'estomac où elle risque d'être détruite par les sucs gastriques, ce qui lui permet d'exercer une activité systémique. Ce type de comprimé réduit également les effluves causant la mauvaise haleine, nuire au potentiel de production d'allicine.

Les experts estiment généralement qu'un supplément normalisé devrait fournir de 3,6 mg à 5,4 mg d'allicine par dose et qu'il devrait être gastrorésistant (ou à enrobage entérosoluble) tout en se dissolvant complètement avant de quitter les intestins, faute de quoi le meilleur des extraits serait totalement inefficace, ce qui a pu se produire au cours de certains essais cliniques ayant donné des résultats négatifs45,46.

L'ail vieilli, quant à lui, est fabriqué suivant un processus de fermentation au cours duquel l'alliine est transformée en une série de dérivés parmi lesquels on ne trouve pratiquement pas d'allicine. Il est par conséquent inodore. Il ne serait pas pour autant inefficace si l’on en croit les quelques essais cliniques dans lesquels on a utilisé ce type d'extrait (principalement le produit Kyolic®). Le dosage doit cependant être plus important que lorsqu'on utilise l'ail frais ou l'ail séché, qu'il soit normalisé ou pas34.

Réviseurs :
Jean-Yves Dionne, pharmacien (août 2009).
Charles Couillard, Ph.D, professeur adjoint, Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels, Département des sciences des aliments et nutrition, Université Laval (2006)

Recherche et rédaction : PasseportSanté.net

Mise à jour : février 2011

Références

Note : les liens hypertextes menant vers d'autres sites ne sont pas mis à jour de façon continue. Il est possible qu'un lien devienne introuvable. Veuillez alors utiliser les outils de recherche pour retrouver l'information désirée.

Bibliographie

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Notes

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27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 07:41

Accidents domestiques.

 

Bonjour.

 

04-12/13 arythmie cardiaque.

 

 

(passeportsante.net)

Arythmie cardiaque

Un coeur en bon état bat normalement au rythme de 60 à 100 pulsations à la minute, de manière régulière. Il est aussi normal que le rythme cardiaque s’accélère en réponse à un effort physique ou en cas de dérèglement de la glande thyroïde, par exemple. Une arythmie cardiaque se produit lorsque le coeur bat irrégulièrement ou s’il bat à moins de 60 pulsations ou plus de 100 pulsations à la minute, sans que cela soit justifié.

L’arythmie est le trouble cardiaque le plus fréquent. Dans un coeur arythmique, les impulsions électriques qui contrôlent les battements du coeur se produisent de façon désordonnée ou ne passent pas par les circuits électriques habituels.

La durée d’une arythmie varie beaucoup d’un individu à l’autre et dépend aussi du type d’arythmie.

Remarque. Il existe une multitude de formes d’arythmie, et toutes ne sont pas décrites dans cette fiche.

Comment bat le coeur ?

Normalement, le signal d’un battement cardiaque part d’un point nommé noeud sino-auriculaire, situé tout en haut de l’oreillette droite du coeur (voir le schéma). Ce signal fait contracter les oreillettes qui pompent alors le sang dans les ventricules. Le signal électrique va ensuite au noeud auriculo-ventriculaire, situé entre les oreillettes, puis au faisceau de His, un type de fibres cardiaques situées entre les ventricules et de là aux ventricules, qui se contractent alors et pompent le sang dans les artères. C’est la contraction des ventricules qui produit le pouls.

Types

Les arythmies sont classées selon le lieu où elles prennent naissance, l’oreillette ou le ventricule et selon l’effet qu’elles produisent, soit l’accélération ou le ralentissement des battements du coeur. Les tachycardies correspondent à une augmentation du rythme cardiaque, les bradycardies à une diminution.

Tachycardies

Il y a tachycardie lorsque le coeur bat à un rythme supérieur à 100 pulsations à la minute.

Certaines tachycardies surviennent aux oreillettes. Les formes les plus courantes sont les suivantes :

  • Fibrillation auriculaire. Elle est le type le plus fréquent d’arythmie. Elle se manifeste le plus souvent après 60 ans, chez les gens qui souffrent d’hypertension ou d’un trouble cardiaque. Elle est habituellement due à l’usure du tissu conducteur du coeur. Jusqu’à 10 % des personnes de 80 ans et plus en souffrent. Les périodes de fibrillation auriculaire peuvent durer de quelques minutes à quelques heures. Souvent, la fibrillation est même permanente. Une oreillette en fibrillation peut se contracter au rythme de 350 à 600 fois par minute (heureusement, les ventricules ne battent pas aussi rapidement car une partie de ces impulsions désordonnées est bloquée en cours de route). Ce type d’arythmie peut s’avérer dangereux. Le sang ne circule plus adéquatement. S’il stagne dans l’oreillette, un caillot sanguin peut se former, migrer au cerveau et risquer de provoquer un accident vasculaire cérébral;
  • Flutter auriculaire. Ce type d’arythmie s’apparente à la fibrillation auriculaire, bien que les battements cardiaques soient plus structurés et un peu moins rapides dans ce cas, à environ 300 la minute;
  • Tachycardie supraventriculaire. Il en existe plusieurs formes. Elle provoque en général de 160 à 200 contractions par minute et peut durer de quelques minutes à quelques heures. Elle survient davantage chez les jeunes et ne met généralement pas la vie en danger. La plus fréquente est la tachycardie supraventriculaire paroxystique ou maladie de Bouveret (une sorte de court-circuit se crée et stimule les ventricules de façon très rapide et régulière). Le syndrome de Wolff-Parkinson-White en est une autre forme. Il survient lorsque des impulsions électriques passent de l’oreillette au ventricule sans transiter par le noeud auriculo-ventriculaire;
  • Tachycardie sinusale. Elle se caractérise par une augmentation du rythme cardiaque au-delà de 100 battements par minute. La tachycardie sinusale est normale dans un coeur sain après un effort physique, en cas de déshydratation, de stress, de consommation de stimulants (café, alcool, nicotine, etc.) ou de certains traitements médicamenteux. Il arrive toutefois qu’elle soit le signe d’un problème de santé majeur au coeur, comme une embolie pulmonaire ou une insuffisance cardiaque;
  • Extrasystole auriculaire. Une extrasystole est une contraction prématurée du coeur, généralement suivie d’une pause plus longue que la normale. L’extrasystole se glisse parfois entre les pulsations normales, sans altérer leur succession. Il est normal d’en avoir quelques-unes par jour. Avec l’âge, elles sont plus fréquentes, mais demeurent souvent inoffensives. Cependant, elles peuvent être causées par un problème de santé (cardiaque ou autre). L’extrasystole auriculaire prend naissance dans l’oreillette, tandis que l’extrasystole ventriculaire (voir plus bas) provient des ventricules.

D’autres tachycardies surviennent dans les ventricules, c’est-à-dire dans les cavités inférieures du coeur:

  • Tachycardie ventriculaire. Il s’agit d’un battement régulier, mais très rapide des ventricules, allant de 120 à 250 contractions par minute. Elle survient souvent au site d’une cicatrice laissée par une intervention chirurgicale précédente ou de faiblesses dues à des maladies cardiaques. Lorsque les périodes durent plusieurs minutes, ils peuvent dégénérer en fibrillation ventriculaire et nécessiter une intervention d’urgence;
  • Fibrillation ventriculaire. Ces contractions rapides et désorganisées des ventricules cardiaques constituent une urgence médicale. Le coeur n’arrive plus à pomper et le sang ne circule plus. La plupart des personnes perdent immédiatement connaissance et requièrent une assistance médicale immédiate, dont la réanimation cardiorespiratoire. Le rythme cardiaque doit être rétabli avec un défibrillateur, sinon la personne meurt en quelques minutes;
  • Syndrome du QT long. Ce problème fait référence à la longueur de l’espace QT sur un électrocardiogramme (ECG), soit le temps entre la charge et la décharge électrique des ventricules. Il est souvent causé par un trouble génétique ou une malformation congénitale du coeur. En outre, les effets secondaires de plusieurs médicaments peuvent entraîner ce syndrome. Il provoque des battements accélérés et irréguliers du coeur. Il peut mener à la perte de connaissance et même provoquer une mort subite;
  • Extrasystole ventriculaire. Une contraction prématurée peut survenir dans les ventricules. L’extrasystole ventriculaire est plus fréquente que celle d’origine auriculaire. Comme pour l’extrasystole auriculaire, elle peut être anodine dans un coeur sain. Il est cependant nécessaire d’explorer plus loin lorsqu’elle est très fréquente.

Bradycardies

Il y a bradycardie lorsque le sang circule à moins de 60 battements de coeur la minute. Un rythme cardiaque plus lent que la normale ne met pas nécessairement la vie en danger. Il peut même être le signe d’une excellente santé du coeur. Certains athlètes, par exemple, ont une fréquence cardiaque au repos de 40 battements par minute et ont une forme physique remarquable.

Par contre, dans les cas où le coeur n’arrive pas à alimenter adéquatement les organes en oxygène, on parle de bradycardie symptomatique. Les formes suivantes sont les plus courantes :

  • Dysfonctionnement du noeud sino-auriculaire. Cela cause généralement un battement cardiaque inférieur à 50 la minute. La cause la plus courante est un tissu cicatriciel qui perturbe ou remplace le noeud sino-auriculaire;
  • Bloc auriculo-ventriculaire. Ce défaut de transmission de l'influx électrique (ralentissement, interruptions occasionnelles ou interruption complète) entre les oreillettes et les ventricules cause un ralentissement des battements du coeur.

Causes

Les causes de l’arythmie cardiaque sont multiples et incluent les suivantes :

  • Vieillissement normal;
  • Stress;
  • Abus de tabac, d'alcool, de café ou tout autre excitant; consommation de cocaïne;
  • Déshydratation;
  • Artériosclérose et athérosclérose;
  • Prise de certains médicaments;
  • Broncho-pneumopathies (problèmes de l'appareil respiratoire);
  • Embolie pulmonaire;
  • Insuffisance coronarienne conduisant à un défaut d'oxygénation du tissu cardiaque.

Complications possibles

Certains types d’arythmie augmentent les risques de complications telles que :

Quand consulter un médecin?

Contactez les services d’urgence sans tarder si vous ressentez des symptômes comme des palpitations, une douleur à la poitrine ou un manque de souffle, de façon inattendue et inexpliquée.

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27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 07:28

Accidents domestiques.

 

Bonjour.

 

04-11/13 aromathérapie.

 

(passeportsante.net)

Aromathérapie (huiles essentielles)

Efficacité probable

Diminuer l’anxiété.

Voir la légende des symboles

Efficacité possible

Réduire les symptômes de dépression. Réduire les symptômes de la démence.

Efficacité incertaine

Réduire la pelade (perte de cheveux par plaques). Diminuer les démangeaisons causées par l’hémodialyse (prurit). Améliorer les conditions de vie des enfants prématurés. Traiter l’insomnie légère. Réduire les symptômes de la ménopause. Améliorer la santé des femmes.

Qu'est-ce-que l'aromathérapie ?

À cause peut-être de son préfixe « aroma », une perception courante veut que l'aromathérapie se résume à diffuser d'agréables odeurs juste pour le plaisir... Or le suffixe « thérapie » indique bien qu'il s'agit d'une approche de soin - assez complexe, d'ailleurs - dont les essences aromatiques des plantes constituent la base. L'appellation qui est devenue d'usage courant pour parler des essences aromatiques est « huiles essentielles ».

Comme méthode thérapeutique, l'aromathérapie figure parmi les outils-ressources de la naturopathie. On s'en sert contre plusieurs affections (toux, maux de tête, sinusite, asthme, problèmes digestifs, insomnie, fatigue, blessures sportives, pelade), mais selon les aromathérapeutes, son action la plus remarquable est de nature antiseptique (contre les bactéries, les virus, les champignons et les parasites). On s'en sert également pour l'hygiène des espaces intérieurs (prévention et traitement des maladies infectieuses), en soins esthétiques et pour la détente. On lui prête aussi une action bienfaisante sur le plan psychologique et pour contrer l’anxiété. Cependant relativement peu d’études scientifiques appuient ces applications.

Les huiles essentielles peuvent être utilisées par voie interne, externe ou aérienne.

Voie interne. Comme les huiles essentielles sont irritantes pour les muqueuses, on les mélange généralement à un peu d’huile végétale, à du miel ou à du yogourt (elles ne se diluent pas dans l'eau). On trouve aussi sur le marché des huiles préparées avec de l’alcool, des oléocapsules (avec une base d'huile végétale) ainsi que des préparations en capsules et en suppositoires.

Voie externe. L'huile peut se diffuser dans l'organisme à travers la peau; on la mêle à une huile de massage ou à un onguent.

Voie aérienne. L'huile diffusée dans l'air est absorbée par les voies respiratoires; il existe plusieurs modes de diffusion.

  • Les diffuseurs à soufflerie permettent une nébulisation des huiles et une diffusion dans un espace assez vaste; c'est la meilleure méthode pour un usage thérapeutique par voie aérienne;
  • La méthode passive (poterie poreuse) ne permet qu'une faible évaporation, sans que les particules puissent agir sur la qualité de l'air;
  • La chaleur (sur une chandelle ou une lampe) diffuse le parfum, mais risque de détruire les propriétés thérapeutiques des huiles essentielles;
  • Les ventilateurs (dans les systèmes d'aération des maisons ou des autos) sont efficaces, sauf s’ils sont munis d’un filtre qui risque de retenir une partie des particules.
Qu'est-ce qu'une huile essentielle ?

L’huile essentielle est une substance odorante volatile produite par certaines plantes et pouvant être extraite sous forme de liquide. Bien qu'on les appelle huiles, ces substances ne contiennent aucun corps gras : une goutte déposée sur un papier s'évaporera sans laisser de trace contrairement à une huile végétale.

Le règne végétal compte plusieurs centaines de milliers d'espèces et 4 000 d'entre elles fabriquent des essences aromatiques; toutefois, seulement quelques centaines le font en quantité suffisante pour qu'on puisse les extraire. Aujourd'hui, l'extraction se fait surtout selon 3 procédés.

  • Pression à froid, pour les zestes d’agrumes comme l’orange ou le citron;
  • Extraction par solvant, dont le dioxyde de carbone, surtout pour les fleurs fragiles;
  • Distillation à la vapeur, un procédé inventé au XIe siècle et le plus utilisé aujourd'hui.

L'extraction des huiles essentielles est coûteuse, surtout à cause de la très grande quantité de matière première requise. Il faut compter environ 35 kg de plantes, en moyenne, pour obtenir 1 litre d'huile essentielle. Et c'est bien davantage dans le cas de certaines plantes comme la rose. D'où le prix élevé des véritables huiles essentielles. Car il existe aussi des huiles synthétiques, qui conviennent à la parfumerie, mais pas à l'aromathérapie.

Depuis des milliers d'années, les huiles essentielles sont utilisées couramment en cuisine, en médecine, en parfumerie et dans l'industrie cosmétique. Mais, c'est à la fin du XIXe siècle, en France, que commence l'histoire moderne de l'aromathérapie. C’est alors qu’on a prouvé scientifiquement la capacité des huiles essentielles à neutraliser les bactéries (vers la même époque, on découvrait les antibiotiques, ce qui a eu pour effet d'écarter l'aromathérapie du champ de la médecine). On doit à René-Maurice Gattefossé, en 1928, la première utilisation du terme aromathérapie. On voit aussi, mais rarement, parfumothérapie.

Des composés chimiques complexes

Aromathérapie (huiles essentielles)Une huile essentielle peut renfermer jusqu'à plusieurs centaines de sortes de molécules, chacune ayant des propriétés particulières (antiseptique, bactéricide, immunostimulante, décongestionnante, etc.). Les scientifiques regroupent ces molécules en plusieurs chémotypes ou « familles biochimiques » - cétones, esters, coumarines, phénols, monoterpénols, etc. -, en fonction de la similarité de leurs propriétés.

De nombreuses huiles comprennent plus d'un chémotype. L’huile essentielle de sauge sclarée (Salvia sclarea) (voir notre fiche sauge (psn)), par exemple, contient 250 molécules différentes, dont 75 % issues de la famille des esters, et 15 % de celle des monoterpénols. Les molécules travaillent en synergie, ce qui explique la polyvalence des huiles essentielles et leur vaste spectre d'action. Une fois que l'on connaît les propriétés des chémotypes ainsi que leur concentration dans une huile essentielle, on peut déterminer quels seront les effets de celle-ci, bienfaisants ou dangereux.

Il ne faut pas mélanger, pour une même plante, les propriétés de son huile essentielle et celles des feuilles ou des fleurs prises en décoction, par exemple. Ni confondre huiles essentielles, essences culinaires et parfums.

Potentiellement toxiques

Les huiles essentielles sont très concentrées en éléments chimiques actifs et peuvent présenter certains dangers. Plusieurs composés sont irritants ou allergènes pour la peau et les muqueuses. D’autres peuvent être toxiques à forte dose ou sur une longue période. En ce qui concerne l'usage interne, il faut savoir que certains chémotypes, comme les cétones, sont des poisons et ne doivent jamais être absorbés. Les huiles essentielles ne doivent pas, en principe, être ingérées pures. Comme pour tout médicament, il importe de bien se conformer aux recommandations d’utilisation. En cas de doute, n’hésitez pas à consulter un aromathérapeute qualifié.

Enfin, il faut savoir qu'une même plante peut inclure diverses espèces, dont chacune possédera des chémotypes différents. La lavande (Lavandula), par exemple, compte plusieurs espèces dont les officinalis, les stoechas et les latifolia; c'est donc le nom latin complet qui nous permet de savoir de quelle plante exacte il s'agit. Le lieu de culture (climat, altitude, composition du sol) peut aussi influencer la composition chimique d'une plante.

Huile chémotypée ou artisanale ?

Les huiles essentielles, dites « chémotypées », proviennent de laboratoires qui sont en mesure de déterminer la structure biochimique exacte de leurs produits. Ces huiles sont particulièrement bien indiquées pour les usages thérapeutiques spécifiques, tandis que les huiles artisanales (identifiées uniquement par le nom de la plante) conviennent aux usages généraux. Certains laboratoires produisent aussi des préparations combinant plusieurs huiles aux propriétés complémentaires pour traiter des affections précises.

Dans le domaine des huiles essentielles, il existe en fait 2 écoles qu’on pourrait qualifier de scientifique et d’artisanale. La première insiste sur l'importance de la standardisation des produits pour assurer une thérapie efficace et précise. L'école artisanale soutient, pour sa part, que les légères variations de chémotypes sont d'importance toute relative, et préconise de privilégier les plantes indigènes quand c'est possible. Le producteur québécois d'huiles essentielles Mikaël Zayat affirme que « les plantes indigènes sont mieux adaptées pour combattre les microbes indigènes », et qu'elles risquent moins de provoquer des effets secondaires1.

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 06:24

Accidents domestiques.

 

Bonjour.

 

04-10/12 10 aliments pour faire le plein d'omég-3.

 

(passeportsante.net)

 

10 aliments pour faire le plein d'Oméga-3

Certains gras sont dits « essentiels » pour l’homme car l’organisme ne peut les synthétiser lui-même. Parmi eux, les acides gras oméga-3 sont reconnus pour leurs effets bénéfiques sur la santé cardiovasculaire. Pour les consommer, pas besoin de recourir aux compléments alimentaires : certains aliments en contiennent en quantité suffisante. Découvrez lesquels.

L’huile de Colza (Canola)

L'huile de colza

L’huile de colza (canola) est une source d’acide alpha-linolénique (AAL), un acide gras de la famille des oméga-3, à chaîne courte. L’acide alpha-linolénique ne peut pas être fabriqué par l’organisme : on le dit "essentiel" car il doit nécessairement être fourni par l’alimentation.

Dans l'organisme, les acides gras à chaîne courte peuvent se transformer en acides gras à chaîne longue. Ceux-ci sont bénéfiques pour la santé cardiovasculaire. Mais le taux de conversion reste faible (de 1 à 3%). C’est pourquoi il est impératif de consommer des aliments riches en oméga-3 à chaîne longue.

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